samedi 26 avril 2008


II

au long de ma mort j’aurais tout le temps nécessaire
la lenteur m’ouvrira ses bras

vous me coucherez sur son grand corps
vous me coucherez sur son grand corps comme je me suis couché sur le corps de l’amour

mais sans impatience
sans frémissement
sans extase

avec seulement le grand battement silencieux de mon âme
avec seulement le grand battement silencieux de mon âme qui continuera son voyage

immobile enfin
je saurai attendre

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