samedi 3 mai 2008


III

aux grandes marges du silence
la terre touchée par le regard se replie avec un bruit sec
le soleil ne fait pas mystère de son impatience
les oiseaux n’ont pas voulu s’envoler

terre si bien libre sans trace d’outils

je n’ai pas vu vieillir le paysage
je le soupèse
il est si léger qu’il élève au ciel de plus durables échos

je subis la distance

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