IV
ces fleurs sont des soucis
tout se courbe sous l’orage qui vient
on court s’abriter de la pluie
presser d’en finir
sonder le vide
celui de la vie qui se refuse et qu’aucune image ne vient combler
avec çà l’enfance s’achève
les visages perdront un jour l’équilibre
les soucis ce bel air négligé
l’enfant disparaîtra dans un jeune homme
mais notre abri est une arme légère contre le temps
et plus légère encore l’eau limoneuse qui filtre et ruisselle à travers les branches en simulant les sources
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