vendredi 10 octobre 2008

si tu passes un jour par là
ne laisse pas le brouillard attrister mes terres


hier le saule était gonflé de nuages
et j’ai peur pour l’étang


si tu passes un jour par là
laisse moi un point bleu
le minuscule myosotis


tu sais bien
celui que j’aimais tant

samedi 4 octobre 2008

automne
la brume est entrée dans la chambre pour nous obligé à voir
le vulgaire et la peur se sont emparés du jardin
le feu s’est éteint où finit la patience


mais chaque instant est parfait
il ne faut pas en faire un mauvais souvenir


et dans le silence qui nous revendique
je suis seul en nous deux


je suis seul en nous deux et je mange la misère tiède dans mon assiette