samedi 16 février 2008

II

c'est donc ainsi que tout finit
c’est donc ainsi déjà la fin
à un coin de table

dans un café rance

sur le boulevard des éboulis
avec une tasse d'eau tiède
et l'éternel sachet Lipton
délicatement posé sur la soucoupe
pour étancher notre soif de deux ans


toi tu ne resteras pas
et moi j'ai comme toujours un train à prendre pour la Provence
la seule blancheur de tes mains suffit à m'étourdir

l'essor de ta robe bleue

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