dimanche 28 septembre 2008
à pas lents nous irons vers la maison du soir où brillent les oliviers
où les poissons eux-mêmes après leur mort revivent
où l'huile a la douceur et l'éclat de l'enfance
on reverra ceux-là qu'on avait tant aimés partager le repas
la nappe sera blanche
le pain sera coupé par des mains fraternelles
le vin un peu renversé sur la table
on entendra dans l'ombre les cigales se taire
un oiseau voler
et le sel de la nuit versera sur nos plaies un peu d'éternité
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