dimanche 14 septembre 2008
en rallumant la lampe je reprendrai la page avec des mots plus pauvres plus justes si je peux
je choisirai le pays qui palpite entre ciel et visage
un été bleu de chaise longue et de fables sous les mouches
puisque ma Provence est partout mentale
nous comparerons nos blessures
septembre serre le cœur
septembre ses ombres longues
il pleut de vrais sanglots comme à l’instant de se quitter après une guerre d’amour
voilà qu’il neige à n’en plus finir de plein fouet sur le chagrin
les eaux de pluie déversent déjà les saisons d’antan
Général Automne non tu n’auras aucun de nos sourires
le soleil ressortira ses volets clos parmi les siestes
Midi durera des heures interminables
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