VII
j’ai laissé dans l’herbe et dans la boue
tout un hiver souffrir le parasol
laissé le vent abattre la maison des oiseaux
laissé à l’abandon les parterres de roses
par paresse et ennui j’ai laissé tant de choses mourir autour de moi
qu’il ne me reste plus pour reposer mes yeux qu’un courant d’air dans la maison
et je m’étonne encore je m’étonne
que le froid me saisisse au cœur même de l’été
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