VIII
je me souviens parfois de mon enfance et de tout ce ciel rieur
nous y marchions comme dans le jardin en chuchotant des histoires
nous le touchions avec les doigts nous en barbouillant le visage
on se laissait aller
nous n’étions jamais seul
nous prenions les photographies de l’amour
il n’y avait pas les villes fumantes
aucune digues
pas de navires
pas de séparation ni d’horloges
nos cœurs battaient tout doucement au fond de l’eau
des femmes au large restaient assises les jambes croisées
les soirs d’été duraient longtemps
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