mardi 12 août 2008

XVII

tu fus la plus belle dans ta robe

au plus clair de la terre tu rêvas à voix haute

tu t’endormis sous les bouquets
et parfois entre les pages des livres

tu connaissais le monde pour avoir traversé le jardin un mouchoir sur les yeux

à tue tête ton cœur parmi les rosiers
une brassée d’astres en ces matins de cavalerie légère

mais déjà la nuit dépliait ses velours
des essaims d’abeilles revenaient du large
un peu de ciel collé aux pattes

il était grand temps de partir

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