mardi 22 juillet 2008


XIV

paresse et ennui ont passé leurs mains lourdes dans la chevelure des étés
le dernier soleil a fait une torche devant nous des fruits du mûrier
éclaboussant de pourpre et d’or le jardin fermé de notre amour

et nos yeux d’habitude
puis la brume est venue
et tes larmes
et l’hiver accrochant aux barbelés de l’horizon la robe du premier bal

la robe sans couture et la promesse non tenue
de changer l’eau des jours en vin
de changer l’eau chaque jour
et la soif
et la mer

Aucun commentaire: