XIV
paresse et ennui ont passé leurs mains lourdes dans la chevelure des étés
le dernier soleil a fait une torche devant nous des fruits du mûrier
éclaboussant de pourpre et d’or le jardin fermé de notre amour
et nos yeux d’habitude
puis la brume est venue
et tes larmes
et l’hiver accrochant aux barbelés de l’horizon la robe du premier bal
la robe sans couture et la promesse non tenue
de changer l’eau des jours en vin
de changer l’eau chaque jour
et la soif
et la mer
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire