II
encore un versant d’acacias
une route presque une syllabe
la clairière s’est dénouée
ciel tout à coup et nudité
la plage sans désolation
sable sans éraflure
un mouvement dans les profonds paysages qui s’étendent
jardin et lointain emportés
le cri le linge les dahlias épars
chaque fois la sirène d’alarme après
chaque fois nos larmes et tout dérapait
l’ombre m’abandonne
entre enfance et frémissement
entre enfance et frémissement que le silence fuit
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