jeudi 11 octobre 2007

II

encore un versant d’acacias
une route presque une syllabe
la clairière s’est dénouée
ciel tout à coup et nudité
la plage sans désolation

sable sans éraflure

un mouvement dans les profonds paysages qui s’étendent
jardin et lointain emportés

le cri le linge les dahlias épars
chaque fois la sirène d’alarme après
chaque fois nos larmes et tout dérapait

l’ombre m’abandonne
entre enfance et frémissement
entre enfance et frémissement que le silence fuit

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